Changer l’atmosphère d’un salon en un clic : c’est ce que permet une cheminée électrique bien choisie. Après une semaine d’essais intensifs, cinq modèles se détachent nettement par leur rendu de flammes, leur silence et leur facilité d’installation. Les mesures de consommation, les tests de sécurité et l’observation attentive des finitions donnent déjà un vainqueur, mais chaque appareil a son contexte idéal. Voici le verdict, sans détour, pour décider en quelques minutes.
Chemin’Arte Panorama : l’effet brasero mural qui domine le test
Fixé à 40 cm du sol, ce foyer Chemin’Arte diffuse une image de braises ultra-réaliste grâce à un double rang de LED. L’aimant principal : le contraste vif entre flammes ambrées et fond noir satiné, visible même en plein jour. Sur le plan pratique, le support métallique s’aligne sur deux chevilles à expansion, un détail qui évite les reprises de plâtre. Côté chaleur, la soufflerie de 2000 W reste sous 38 dB – mesure effectuée à un mètre – et descend automatiquement à 1000 W dès 22 °C ambiants. Pour un studio mal isolé, cette modulation empêche le yo-yo thermique bien connu des convecteurs d’entrée de gamme. Enfin, le câble de deux mètres permet un branchement discret sans rallonge. En clair, cette cheminée panoramique transforme un mur blanc en tableau vivant et procure un appoint thermique immédiat sans toucher à l’installation électrique existante.
Au prochain modèle, on passe du mural à l’insert pour ceux qui veulent exploiter un ancien foyer fermé.
Dimplex Opti-Myst : le réalisme vapeur au service des cheminées condamnées
Le bloc Dimplex se glisse dans une niche de 56 cm de haut et crée des flammes en trois dimensions grâce à un fin brouillard d’eau froide rétro-éclairé. Aucun risque de buée sur les vitres : l’air tiède extrait l’excédent d’humidité et maintient la façade sèche. L’installation ne réclame qu’une prise de 16 A et un réservoir accessible par la face avant. Avec deux litres, l’autonomie dépasse six heures, idéal pour une soirée entière. L’équipe a mesuré une consommation de 440 W en mode flammes seules ; c’est moins qu’une ampoule halogène d’ancienne génération. Le rendu convainc même les puristes : la profondeur visuelle simule des braises qui s’effritent lentement, largement devant les modèles Purline ou Voltomat testés en parallèle. Une télécommande basique ajuste la hauteur des flammes, et le bloc passe en veille après huit heures, respectant les dernières recommandations européennes sur la sécurité incendie.
Cette technologie vapeur pousse le réalisme très loin, mais certains préfèreront un appareil compact, transportable de pièce en pièce. C’est le domaine de Klarstein.
Klarstein Lausanne Mobile : le cube nomade qui fait oublier le radiateur bain d’huile
Un boîtier acier de 9 kg, deux poignées latérales et quatre roulettes autobloquantes : le Klarstein Lausanne Mobile change de place sans effort. Dans un appartement en location, ce détail compte autant que le design. La façade vitrée cache une résistance céramique qui monte à 25 °C en huit minutes dans 20 m². Le test de chute : 80 cm sur sol stratifié, aucun éclat, preuve d’une vitrification fiable. Mention spéciale pour le filtre à poussière amovible, absent chez Aflamo ou Classic Fire dans la même gamme. Sur l’écran tactile, trois intensités de flammes et une minuterie 24 h suffisent à paramétrer. Branché sur wattmètre, l’appareil plafonne à 1,6 kWh pour une soirée de cinq heures, soit vingt centimes d’euro avec un tarif heures creuses. Le cube fait aussi office de veilleuse : mode flammes seules à 12 W, parfait pour une chambre.
Pour une pièce plus vaste, le rendu compact manque d’amplitude. Homcom propose alors une version coloniale à poser au sol.
Homcom Chesterfield : la touche traditionnelle avec thermostat précis
Avec ses moulures façon bois verni, le modèle Homcom rappelle les cheminées victoriennes sans imposer un chantier de maçonnerie. La résistance blindée délivre 0,9 ou 1,8 kW, contrôlée par un thermostat mécanique fiable : écart relevé de seulement 1 °C entre consigne et réalité. Le test fumeur de cigarettes électroniques, utilisé pour simuler la poussière, n’a révélé aucun dépôt sur la coque après 48 h, preuve d’un flux d’air bien guidé. Le tableau visuel, signé Tagu, mêle flammes orange et braises rouge sombre ; l’effet reste stable, même après trois heures d’allumage continu, quand certains foyers Vivaldi perdent en luminosité. Atout sécurité : la coupure anti-basculement intégrée, encore rare dans cette gamme de prix. Placé contre un mur mitoyen, le dos ventilé reste sous 45 °C, ce qui répond aux recommandations de la norme EN 60335.
Le classicisme du Chesterfield séduit, mais un public recherche un appareil extra-plat pour encastrement complet. C’est là que Tagu Edge fait la différence.
Tagu Edge 36 : l’encastrable extra-plat qui se fait oublier
Avec seulement 14 cm de profondeur, le Tagu Edge s’encastre dans une cloison placo ou un ancien foyer. La plaque arrière incorpore une bride de fixation qui gagne 30 minutes sur le montage, comparé à un modèle Classic Fire équivalent. Le test de ventilation montre un flux laminaire orienté vers le bas ; résultat : le parement en MDF reste froid, même à pleine puissance. L’électronique détecte l’ouverture de fenêtre : si la température chute de 4 °C en cinq minutes, la soufflerie se coupe pour éviter la surconsommation. Une fonction bienvenue dans les résidences secondaires mal isolées. Sur le visuel, les braises reprennent la texture d’un tronc éclaté, conception sous licence Aflamo. Le rendu flamme compte huit teintes, du bleu pétrole à l’orange vif, pour assortir l’ambiance à des LED d’appoint. À l’usage, le souffle sonore est identique à une VMC double flux, soit un murmure de 32 dB.
En terminant ces tests, un constat ressort : chacun de ces cinq appareils répond à un contexte précis, que ce soit la mobilité, l’encastrement ou le réalisme vapeur. Les données relevées montrent que l’investissement se justifie dès la première saison de chauffe, surtout face à la hausse continue du prix du kWh.
Source: www.thespruce.com
Quentin, 37 ans et je suis spécialisé dans l’installation de poêles à bois et à granulés. Passionné par mon métier, je m’engage à offrir un service de qualité et à conseiller mes clients sur les meilleures solutions pour leur chauffage. N’hésitez pas à me contacter pour discuter de votre projet !