Utiliser le mauvais type de bois dans votre poêle à bois pourrait vous coûter jusqu’à 1000 £ d’amende

Une simple bûche mal choisie peut déclencher une amende de 1000 £, en plus d’encrasser le foyer.

La règle est tombée avec le bannissement du bois humide en 2021 : dans les zones contrôlées, seule la mention « Ready to Burn » protège le portefeuille et les poumons. Chaque ligne ci-dessous va droit au but pour éviter la contravention, prolonger la vie du poêle et garder l’air intérieur propre.

Amende de 1000 £ : comment l’éviter dès l’achat du bois

Le contrôle commence au magasin. Depuis le décret de Defra, un vendeur doit afficher le taux d’humidité : 20 % maximum. Pas d’étiquette ? Le risque d’infraction plane déjà. Les agents municipaux n’hésitent plus : 175 £ d’avertissement, 300 £ si l’on insiste, puis le plafond tombe à 1000 £ devant le tribunal. Une famille de York en a fait les frais cet hiver : facture salée, insert fendu, assurance qui rechigne. Tout ça pour des bûches vendues en vrac sur un parking.

Avant de charger le coffre, mieux vaut fendre une pièce pour vérifier qu’elle sonne sec et qu’aucune goutte n’apparaît sous la lame. Les enseignes sérieuses – de la scierie de quartier au distributeur national – exposent désormais un lecteur d’humidité à la caisse. Dix secondes suffisent pour connaître la vérité. Cette habitude simple distance déjà l’amende et les embarras juridiques.

Pourquoi le bois humide ruine votre poêle et votre santé

Une bûche gorgée d’eau vole la chaleur. La flamme dépense son énergie à évaporer l’humidité, la pièce reste tiède et la vitre se noircit. Dans le conduit, la vapeur se condense et forme créosote. En six soirées, un millimètre de goudron peut recouvrir le tubage inox d’un poêle Godin ou Jotul flambant neuf. Cette couche enflamme les feux de cheminée qui mobilisent encore 7000 interventions de pompiers par an au Royaume-Uni.

Au-delà du matériel, la santé trinque. Le bois mal séché libère particules fines et composés organiques volatils. L’Institut national de cardiologie a montré en 2024 une hausse de 18 % des crises d’asthme les soirs où les particules PM2,5 grimpent à cause des foyers mal alimentés. Le remède reste le séchage : deux étés sous abri ou un passage en séchoir industriel. Un simple hygromètre à 15 £ contrôle la pile sur la terrasse, évitant des inhalations inutiles.

Bois traité : le piège coûteux qui fait exploser la pollution

MDF, contreplaqué, bois de palettes… tous contiennent colles, fongicides ou retardateurs de flamme. À 300 °C, ces additifs se transforment en gaz acides. Ils attaquent les joints en fibre céramique d’un appareil Supra ou Panadero et percent les tubes acier en moins de deux hivers. Aux abords de Birmingham, un contrôle surprise a sanctionné 42 % des utilisateurs pour combustion de rebuts de chantier.

Le danger dépasse le foyer. La combustion libère benzène, dioxines, formaldéhyde. Dans une rue alignée de maisons, l’odeur piquante alerte souvent plus vite que la police, mais la sanction tombe quand même. La réglementation classe ce rejet comme déchet industriel brûlé sans autorisation. La note grimpe et peut atteindre 5000 £ en récidive. Une économie illusoire qui se transforme en chaudière à problèmes.

Choisir les essences approuvées : du chêne à la bûche « Ready to Burn »

Le top reste le chêne, le hêtre ou le frêne bien secs. Ces feuillus denses offrent un pouvoir calorifique de 4,2 kWh par kilo. Ils laissent peu de cendres et protègent la vermiculite des foyers Invicta ou Deville. Pour l’allumage, un éclat de pin ou de peuplier fait des étincelles rapides sans encrasser, à condition d’être parfaitement sec.

Les packs « Ready to Burn » simplifient la vie : logo orange, numéro d’agrément, contrôle de laboratoire. Sortis du filet, ils peuvent flamber tout de suite, même dans un quartier londonien classé smoke-control. Les granules certifiés ENplus pour un appareil La Nordica ou Hase suivent la même logique : traçabilité, taux de poussière minimal, combustion complète. Moins de fumées, moins d’entretien, zéro stress avec le voisinage.

Optimiser l’installation : tirage, marques de poêles et entretien

Même le meilleur combustible finit mal dans un conduit mal conçu. Un tirage de 12 Pa reste l’idéal. Au-delà, la flamme s’emballe ; en-dessous, la fumée reflue. Les fabricants Charnwood et Richard Le Droff livrent désormais des kits de mesure intégrés pour ajuster l’air primaire. Un installateur qualifié calibre ensuite les chicanes et isole le tubage.

Le ramonage annuel n’est plus une option. Les assurances l’exigent pour tout équipement, qu’il s’agisse d’un poêle Hase suspendu ou d’un insert Jotul encastré. Une fois la brosse passée, l’artisan note le taux de suie et conseille sur la prochaine charge de bois. Ce suivi garde le rendement autour de 80 %, baisse la facture de stère et prouve, en cas de contrôle, la bonne foi de l’utilisateur.

L’équation est simple : bois sec + installation calibrée = chaleur durable sans contravention.

Source: www.inyourarea.co.uk

Quentin, 37 ans et je suis spécialisé dans l’installation de poêles à bois et à granulés. Passionné par mon métier, je m’engage à offrir un service de qualité et à conseiller mes clients sur les meilleures solutions pour leur chauffage. N’hésitez pas à me contacter pour discuter de votre projet !

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