Des poêles à bois responsables de 2 500 décès annuels, selon une étude

2 500 décès prématurés chaque année au Royaume-Uni, c’est le chiffre qui secoue la filière bois-énergie. Ces pertes sont directement liées aux particules fines libérées par les poêles et foyers ouverts. Le sujet heurte parce que seuls 8 % des ménages possèdent un appareil, et que la plupart l’allument pour le simple plaisir de la flamme. Autrement dit : un confort coûte cher en santé publique.

Pollution fine : l’alerte sur les poêles à bois en 2025

Les mesures officielles montrent que le chauffage au bois reste la première source de PM2.5 devant le trafic routier. Ces poussières, invisibles, proviennent surtout des braises mal consumées. En France, la pollution atmosphérique tue 40 000 personnes par an ; l’étude britannique rappelle que les poêles contribuent à ce bilan. Les marques historiques Invicta ou Godin proposent pourtant des chambres de combustion performantes, mais un appareil moderne mal utilisé rejette toujours plus qu’un radiateur électrique. Chez les enfants, l’Association britannique de pneumologie note 1 500 crises d’asthme supplémentaires liées à la saison de chauffe. Le coût pour le NHS dépasse déjà les 50 millions de livres. Ceux qui voyaient le bois comme l’alternative verte découvrent l’envers du décor.

Pourquoi ces particules PM2.5 pénètrent partout

Avec un diamètre inférieur à 2,5 microns, la suie franchit facilement portes et joints. Dans les alvéoles pulmonaires, elle traverse la barrière sanguine : cœur, cerveau, reins, aucun organe n’est épargné. Le Dr Abi Whitehouse rappelle qu’une hausse de 1 µg/m³ suffit à aggraver la bronchite chronique. Même un poêle Supra flambant neuf peut produire un pic de 500 µg/m³ au démarrage si le tirage n’est pas optimisé. L’étanchéité du conduit, souvent confiée à un installateur généraliste, joue alors un rôle vital. Un tubage Cheminées Poujoulat correctement serti divise les fuites par dix. Les données accumulées depuis 2005 confirment la baisse de 45 % des concentrations extérieures, mais l’intérieur des logements reste mal surveillé : c’est là que la menace se loge.

Entre tradition et réalité : le bois reste-t-il écologique ?

L’image romantique du feu crépite encore dans les campagnes. Pourtant, brûler une flambée du soir émet autant de particules qu’une voiture diesel sur 3 000 km. Même le bois sec à moins de 20 % d’humidité, labellisé « H1 », génère des hydrocarbures imbrûlés. Philippe, Deville, Chazelles ou Seguin Duteriez vantent la double combustion ; il n’empêche qu’en zone urbaine le moindre panache s’ajoute à un cocktail déjà chargé. L’étude modèle deux scénarios : élargir les zones de contrôle de fumée sauverait 320 vies par an ; interdire les flambées d’agrément en préserve plus de 1 500. Les Pays-Bas ont déjà limité les cheminées à foyer ouvert à Utrecht. Cette dynamique franchit doucement la Manche avec l’interdiction des bûches humides.

Solutions immédiates : choisir un appareil certifié et bien l’installer

Le remplacement d’un vieux foyer par un modèle Wanders ou Austroflamm certifié « EcoDesign » réduit les émissions de particules de 80 %. Encore faut-il un montage rigoureux : distance de sécurité, arrivée d’air dédiée, réglage du tirage. Un conduit mal isolé crée un point de rosée ; la créosote bloque alors la sortie et le poêle fume. L’artisan vigilant calibre la section, vérifie le vacuomètre, puis règle la combustion sur 250 °C pour éviter les imbrûlés. Le bois ? Kiln-dried ou granulés premium, jamais de palettes peintes. Les copropriétés parisiennes imposent même le suivi annuel par un ramoneur agréé. Sur le terrain, chaque erreur se paie cash : salon enfumé, odeur âcre, voisins incommodés. Un travail net coupe le risque à la source.

L’avenir du chauffage individuel : au-delà de la flamme

Le plan « Air 2025 » propose des aides cumulées pour passer à la pompe à chaleur air-eau. Le calcul est simple : ‑95 % de particules, ‑80 % de CO₂ si l’électricité provient d’un mix bas-carbone. Les poêles modernes gardent un rôle de secours dans les zones rurales, mais la ville glisse vers l’induction et le radiant. Les fabricants l’ont compris : Godin développe une gamme hybride bois-électrique, tandis que Invicta planche sur des façades inertie façon pierre de lave, pour lisser les flambées et limiter l’encrassement. La tendance est claire : moins de flambées anecdotiques, plus de chaleur pilotée. Reste la dimension culturelle. Le crépitement, personne ne veut l’effacer, mais le marché devra prouver que le plaisir ne sacrifie plus la qualité de l’air. C’est là que se jouera la confiance des consommateurs.

Source: news.stv.tv

Quentin, 37 ans et je suis spécialisé dans l’installation de poêles à bois et à granulés. Passionné par mon métier, je m’engage à offrir un service de qualité et à conseiller mes clients sur les meilleures solutions pour leur chauffage. N’hésitez pas à me contacter pour discuter de votre projet !

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